Le Brésil est un pays en pleine expansion. Il doit en partie son évolution et son développement, aux effets de la mondialisation qui ont commencés il y a une vingtaine d'années.
Dans un développement en deux parties nous allons étudier la problématique suivante : « La mondialisation, quelle effet à elle sur le développement du Brésil ».
La première partie sera consacré au développement économique du Brésil, suivit d'une seconde partie au cours de laquelle nous verrons plus particulièrement le développement social du Brésil.
I - Le développement économique du Brésil
Le Brésil connait un développement économique assez important induit depuis plus de 5 siècles.
Ce développement commence grâce aux premiers colons Portugais qui développèrent la culture de la canne à sucre sur les littoraux Est du pays. S'en suit ensuite le cycle de l'or, du caoutchouc, du coton et encore de nos jours, du café.
Cependant, jusqu'au milieu des années 90, le Brésil n’était pas très compétitif du fait, de son protectionnisme, de l’inflation et de la surévaluation de sa monnaie.
Ce n'est qu'à partir de 1994, avec l’adoption du « Plan Real », la monnaie actuelle du Brésil, que la politique industrielle a été subordonnée aux préceptes de stabilité économique mis en avant par le Consensus de Washington : discipline financière, privatisation, déréglementation, taux d’intérêt dictés par le marché, libéralisation commerciale, suppression des barrières au capital étranger... Le résultat a été une forte croissance des importations, une réorientation drastique du parc productif national, composé d’entreprises brésiliennes et étrangères, avec la fermeture de diverses firmes et l’attraction de groupes extérieurs, principalement dans le cadre du rachat d’actifs publics. La privatisation s’est produite, dans cette période, essentiellement dans les secteurs des infrastructures comme les télécommunications et dans l’énergie électrique.
Après cela, on peut donc comprendre la forte croissance économique du pays ces dernières années.
D'une part dans le domaine industriel, l’industrie brésilienne étant au dixième rang mondial. Parti de l’industrie du café, puis du travail des bases (acier) en passant par l’industrie de transformation, le Brésil atteint le niveau des industries de pointe, comme l’aéronautique.
D'autre part, la croissance économique et la place prépondérante du Brésil sur les marchés latino-américains et internationaux ont été de pair avec la montée constante et rapide du secteur tertiaire.
Enfin, l'agriculture reste une valeur sure pour le pays, en effet, même si le nombre d'actifs agricoles baissent, passant de 30% à 23% depuis ces 30 dernières années, le développement et le maintient de cultures spécifiques tel que, les oranges,la canne à sucre, le soja, le café ou encore le maïs connaissent une croissance fulgurante. C’est donc l’essor des cultures d’exportation qui explique cette exceptionnelle expansion.
Sources : - « Les défis du développement économique et social du Brésil contemporain » (http://ged.u-bordeaux4.fr/ceddt78.pdf )
- « Les contrastes du développement au Brésil » (http://hist-geo.ac-rouen.fr/doc/ddc/dvlpbre/dvlpbre.pdf )
- « Le développement économique du Brésil face à la mondialisation » (www.agera.asso.fr/documents/content/actes_bresil.pdf
II - Le développement social du Brésil
Le Brésil est l’un des pays les plus inégalitaires sur la planète. C’est le pays de contrastes par
excellence. Alors que les forêts de tours du centre de São Paulo évoquent Manhattan, les villages
misérables du Piauí et les immenses forêts désertes de l'Amazonas rappellent plutôt les régions les plus désolées du Mali ou les forêts les plus inaccessibles de Bornéo. Et ces comparaisons ne portent pas que sur les paysages, mais aussi sur les niveaux de développement, car il existe un tel écart entre les niveaux de vie du Centre-Sud et des régions périphérique du Nordeste et d’Amazonie que l’on se prend parfois à douter qu’il s’agisse du même pays. Les différences sont si marquées, et les rapports de subordination si forts, que l’on a pu dire du Brésil qu'il était un des rares pays au monde à posséder ses colonies à l'intérieur de ses frontières (l’autre cas comparable était la Russie, qui les a aujourd'hui perdues). On ne poussera pas l’analogie trop loin, mais il est vrai que les différences de niveau de développement, à l'intérieur du pays, sont extrêmement fortes, bien plus qu’en Europe et en Amérique du Nord, plus même qu’ailleurs en Amérique latine.
Le grand contraste qui apparaît alors oppose donc un centre et une périphérie, le cœur développé et le reste du pays. Or les relations entre le centre et la périphérie tendent partout, on le sait, à se perpétuer et à s'aggraver, car le centre bénéficie de la plupart de la majeure partie des investissements, qui y trouvent une meilleure rentabilité grâce à la meilleure qualité des infrastructures, à la meilleure qualification de la main-d'œuvre, à la concentration des fournisseurs et des clients. Se développant plus vite, il réclame et obtient plus d'attention des pouvoirs publics, attire les éléments les plus dynamiques des autres régions, leurs capitaux et leurs ressources en tout genre. Ces graves inégalités pourraient dans les années à venir, constituer un facteur de blocage pour la croissance.
Sources : - « Les défis du développement économique et social du Brésil contemporain » (http://ged.u-bordeaux4.fr/ceddt78.pdf )
- « Les contrastes du développement au Brésil » (http://hist-geo.ac-rouen.fr/doc/ddc/dvlpbre/dvlpbre.pdf )
- « Le développement économique du Brésil face à la mondialisation » (www.agera.asso.fr/documents/content/actes_bresil.pdf
Conclusion :
A travers nos recherches nous en sortons une conclusion sur les effets de la mondialisation au niveau du développement du Brésil. On en conclu donc que le développement économique de ce pays mis en place assez facilement et montre aujourd'hui un bon fonctionnement. En revanche pour ce qui est du développement social, il présente de fortes inégalités au sein du pays. Des contrastes sont nettement visible entre les diverses région.
Quel avenir pouvons-nous prévoir pour le Brésil ?
Article de : Louis HENAULT
Mathieu GAILLARD
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