mercredi 30 mai 2012

LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL CHINOIS FACE A LA MONDIALISATION


    Introduction


     Le thème devant être traiter dans le cadre de notre formation étant la mondialisation; la tendance actuelle étant l'interrogation de la relocalisation des industries dans leurs pays d'origine (comme la France par exemple ayant délocaliser auparavant dans des pays en voie de développement ou en développement), nous avons donc trouver intéressant de traiter sur le thème de la Chine et de son développement industriel influencer par la mondialisation.
     En effet la Chine a connu un fort développement industriel durant le XIXème et le XXème siècle, mais quel a été l'influence de la mondialisation sur le développement industriel de celle-ci?
     C'est la problématique auquel nous allons tenter de répondre clairement dans se billet en deux parties.
Nous allons tout d 'abord présenter les causes du développement industriel de la Chine puis dans un second temps décrire l'influence et l'impact qu'a eut la mondialisation sur l'ampleur de se développement industriel au cour de ses dernières années.

    I) Le développement de l'industrie chinoise


      Après la seconde guerre mondiale, la Chine a été inspiré par le modèle soviétique, fonder le développement massif de l'industrie lourde.
Mais la Chine a connue plusieurs crises de 1960 à 1980, elle a donc opter pour une nouvelle stratégie différente de l'URSS pourtant sur les industries semi-lourdes et légères.
     Depuis, la chine a connu une croissance économique très importante durant les trente dernières années grâce aux réformes politiques, industrielles et financières notamment grâce à des primes sur la productivité, la création d'entreprises privés et de zones industrielles spécialisées.
     De plus elle a ouvert ces frontières et a autorisé l'implantation d'usines étrangères, elle a donc bénéficié de la mondialisation et en a profité pour développé ses activités et notamment le secteur industriel. L'apport de capitaux des pays étrangers a permis à la Chine de s'équipé de technologies de pointe.



sources:



    II) L'influence de la mondialisation


     Victor K. Fung, Président de groupe de Li & Fung Group of Companies, confirme que la mondialisation a une place très importante pour les entreprises chinoises. Il a déclaré que la Chine faisait « tout à fait partie du monde », et que donc « nous devons réfléchir à la façon d'être mondialisés ». La mondialisation sera la première initiative, immédiate, de la Chine, ajoutant que la Chine s'est aussi transformée d'un centre de fabrication en un centre de consommation (on estime qu'elle deviendra en 2025 le deuxième plus grand pays du monde en termes de consommation).

     D'après M. Liang Xinjun, co-fondateur et PDG du Fosun Group, la mondialisation des entreprises chinoises devrait probablement s'accélérer grandement, ce qui stimulera la mondialisation du monde entier.
Dans les prochaines années, le plus grand changement que va connaître l'économie mondiale sera la contribution toujours plus importante de la Chine, en particulier sur les marchés du luxe et des soins de santé. La Chine apportera aussi sa contribution au marché mondial, par l'offre de capitaux et l'impact sur les autres pays créé par ses investissements directs à l'étranger. La tendance s'est donc inversée en trente ans, le processus de mondialisation, les opportunités créées par la croissance continue de la Chine pourraient conduire l'industrie chinoise à la première puissance mondiale.

sources:

    Conclusion


      La Chine va de plus en plus jouer le rôle de locomotive. La perspective correcte, ce n'est pas que les pays industriels sont en train d'être noyés par une déferlante chinoise, c'est plutôt qu'une période d'opportunités croissante peut s'ouvrir.
      La chine est devenu la quatrième industrie mondiale avec des secteurs puissants notamment dans les industries de biens de consommation.

sources:
http://pratclif.com/economy/china/jacquesmistral.htm

Publié par:
Aurélien Dequiedt
Alexandre Poucet 

Les BRIC et la mondialisation : étude du Brésil

Introduction :

Le Brésil est un pays en pleine expansion. Il doit en partie son évolution et son développement, aux effets de la mondialisation qui ont commencés il y a une vingtaine d'années.
Dans un développement en deux parties nous allons étudier la problématique suivante : « La mondialisation, quelle effet à elle sur le développement du Brésil ».
La première partie sera consacré au développement économique du Brésil, suivit d'une seconde partie au cours de laquelle nous verrons plus particulièrement le développement social du Brésil.


I - Le développement économique du Brésil

Le Brésil connait un développement économique assez important induit depuis plus de 5 siècles.
Ce développement commence grâce aux premiers colons Portugais qui développèrent la culture de la canne à sucre sur les littoraux Est du pays. S'en suit ensuite le cycle de l'or, du caoutchouc, du coton et encore de nos jours, du café.
Cependant, jusqu'au milieu des années 90, le Brésil n’était pas très compétitif du fait, de son protectionnisme, de l’inflation et de la surévaluation de sa monnaie.
Ce n'est qu'à partir de 1994, avec l’adoption du « Plan Real », la monnaie actuelle du Brésil, que la politique industrielle a été subordonnée aux préceptes de stabilité économique mis en avant par le Consensus de Washington : discipline financière, privatisation, déréglementation, taux d’intérêt dictés par le marché, libéralisation commerciale, suppression des barrières au capital étranger... Le résultat a été une forte croissance des importations, une réorientation drastique du parc productif national, composé d’entreprises brésiliennes et étrangères, avec la fermeture de diverses firmes et l’attraction de groupes extérieurs, principalement dans le cadre du rachat d’actifs publics. La privatisation s’est produite, dans cette période, essentiellement dans les secteurs des infrastructures comme les télécommunications et dans l’énergie électrique.
Après cela, on peut donc comprendre la forte croissance économique du pays ces dernières années.
D'une part dans le domaine industriel, l’industrie brésilienne étant au dixième rang mondial. Parti de l’industrie du café, puis du travail des bases (acier) en passant par l’industrie de transformation, le Brésil atteint le niveau des industries de pointe, comme l’aéronautique.
D'autre part, la croissance économique et la place prépondérante du Brésil sur les marchés latino-américains et internationaux ont été de pair avec la montée constante et rapide du secteur tertiaire.
Enfin, l'agriculture reste une valeur sure pour le pays, en effet, même si le nombre d'actifs agricoles baissent, passant de 30% à 23% depuis ces 30 dernières années, le développement et le maintient de cultures spécifiques tel que, les oranges,la canne à sucre, le soja, le café ou encore le maïs connaissent une croissance fulgurante. C’est donc l’essor des cultures d’exportation qui explique cette exceptionnelle expansion.

Sources : - « Les défis du développement économique et social du Brésil contemporain » (http://ged.u-bordeaux4.fr/ceddt78.pdf )
- « Les contrastes du développement au Brésil » (http://hist-geo.ac-rouen.fr/doc/ddc/dvlpbre/dvlpbre.pdf )
- « Le développement économique du Brésil face à la mondialisation » (www.agera.asso.fr/documents/content/actes_bresil.pdf




II - Le développement social du Brésil

Le Brésil est l’un des pays les plus inégalitaires sur la planète. C’est le pays de contrastes par
excellence. Alors que les forêts de tours du centre de São Paulo évoquent Manhattan, les villages
misérables du Piauí et les immenses forêts désertes de l'Amazonas rappellent plutôt les régions les plus désolées du Mali ou les forêts les plus inaccessibles de Bornéo. Et ces comparaisons ne portent pas que sur les paysages, mais aussi sur les niveaux de développement, car il existe un tel écart entre les niveaux de vie du Centre-Sud et des régions périphérique du Nordeste et d’Amazonie que l’on se prend parfois à douter qu’il s’agisse du même pays. Les différences sont si marquées, et les rapports de subordination si forts, que l’on a pu dire du Brésil qu'il était un des rares pays au monde à posséder ses colonies à l'intérieur de ses frontières (l’autre cas comparable était la Russie, qui les a aujourd'hui perdues). On ne poussera pas l’analogie trop loin, mais il est vrai que les différences de niveau de développement, à l'intérieur du pays, sont extrêmement fortes, bien plus qu’en Europe et en Amérique du Nord, plus même qu’ailleurs en Amérique latine.

Le grand contraste qui apparaît alors oppose donc un centre et une périphérie, le cœur développé et le reste du pays. Or les relations entre le centre et la périphérie tendent partout, on le sait, à se perpétuer et à s'aggraver, car le centre bénéficie de la plupart de la majeure partie des investissements, qui y trouvent une meilleure rentabilité grâce à la meilleure qualité des infrastructures, à la meilleure qualification de la main-d'œuvre, à la concentration des fournisseurs et des clients. Se développant plus vite, il réclame et obtient plus d'attention des pouvoirs publics, attire les éléments les plus dynamiques des autres régions, leurs capitaux et leurs ressources en tout genre. Ces graves inégalités pourraient dans les années à venir, constituer un facteur de blocage pour la croissance.

Sources : - « Les défis du développement économique et social du Brésil contemporain » (http://ged.u-bordeaux4.fr/ceddt78.pdf )
- « Les contrastes du développement au Brésil » (http://hist-geo.ac-rouen.fr/doc/ddc/dvlpbre/dvlpbre.pdf )
- « Le développement économique du Brésil face à la mondialisation » (www.agera.asso.fr/documents/content/actes_bresil.pdf


Conclusion :

A travers nos recherches nous en sortons une conclusion sur les effets de la mondialisation au niveau du développement du Brésil. On en conclu donc que le développement économique de ce pays mis en place assez facilement et montre aujourd'hui un bon fonctionnement. En revanche pour ce qui est du développement social, il présente de fortes inégalités au sein du pays. Des contrastes sont nettement visible entre les diverses région.
Quel avenir pouvons-nous prévoir pour le Brésil ?



Article de : Louis HENAULT
                 Mathieu GAILLARD

La mondialisation des échanges et de la culture : inégalités Nord-Sud


INTRODUCTION :

Le débat sur les rapports entre inégalités et mondialisation est un thème récurrent, surtout depuis
l’accélération de cette dernière depuis les années 90.
Si la définition de la mondialisation est évidente, intégration planétaire du domaine économique,
financier et culturel, qu’entend-on par inégalités ? On distinguera les inégalités internationales.
Le débat publique et scientifique porte aujourd'hui plus spécifiquement sur une autre
question, celle de la répartition des richesses créées par la mondialisation. Seule une étude
des inégalités peut nous dire qui seront les gagnants et les perdants de la mondialisation, ces
derniers étant ceux qui n'ont pas su ou pas pu tirer parti des opportunités nouvelles offertes
par l'ouverture.
L'étude de la mondialisation comporte ainsi un volet macroéconomique (problèmes liés à la
croissance) et un volet microéconomique (problèmes de la répartition de cette croissance).

La mondialisation est-elle responsable des inégalités Nord-Sud ?!




Dans une première partie nous vous présenterons quelques définitions sur la mondialisation et ses enjeux ainsi que les inégalités qu 'elle entraîne :

Mondialisation :
La mondialisation désigne d'abord l'explosion du commerce international
depuis la seconde guerre mondiale: en 50 ans le commerce international a été
multiplié par 17.
Plus généralement, la mondialisation désigne l'internationalisation des échanges, que ce
soient ceux de marchandises, de services ou de capitaux et qui accroît la concurrence internationale.

Inégalités :
Parler d'inégalités, c'est à la fois préciser l'objet de ces inégalités (inégalités de quoi) et les
sujets concernés (inégalités entre qui).

On doit considérer trois types d’inégalités économiques :
1) Les inégalités internationales, mesurées par les écarts entre indicateurs de niveaux de vie moyens .
2)Les inégalités internes à chaque pays. Elles sont généralement mesurées par les coefficient de Gini ou de Theil.
3)L’inégalité « mondiale », où l’on considère la population mondiale comme un tout, et que l’on
mesure de la même manière que l’inégalité interne à un pays. Ce dernier type d’inégalité est
évidemment la résultante des deux premiers.




Dans une seconde partie nous vous présenterons les critères de ses inégalités :

Dans ce document, la comparaison des inégalités des pays du Nord et des pays du Sud est faite selon plusieurs critères.
Tout d’abord au niveau «  des riches et des pauvres » : les inégalités entre ces différentes personnes se fait à cause des différences de revenus et de richesses monétaires. Par exemple: aujourd’hui environ 1,2 milliards de personnes survivent avec 1 dollar par jour.

Secondement, au niveau de l’école et de la santé.

École : Il y a une inégalité au niveau de l’accès au service de base, 325 millions d’enfants ne sont pas scolarisés, sur 900 millions d’adultes 1/5 ne sait ni lire ni écrire. Même si l’éducation progressent, en 2005 72 millions d’enfants ne sont pas scolarisés (contre 96 millions en 1999). Dans les pays en voie de développement plus de la moitié des enfants non scolarisés sont des filles où la priorité est donnée à la descendance masculine.

Santé : La population mondiale n’a jamais été en si bonne santé (source OMS), l’espérance de vie moyenne dans le monde est passée de 50 ans (1955) à 66 ans.
Parallèlement le nombre d’enfant mourant avant l’âge de 5 ans est passé de 40 % à 8 %.
Pour autant, les inégalités ne disparaissent pas malgré l’amélioration de la médecine et des soins, plus de 20 millions de personnes meurent chaque année avant d’avoir atteint 50 ans.
Au cours des 20 dernières années, 300 millions de personnes vivent dans un pays où l’espérance de vie a baissé, en effet le développement de la pauvreté et la malnutrition dans de nombreux pays a eu un effet négatif sur la santé, les guerres et les restrictions n’ont rien arrangé, surtout l’émergence de nouvelles maladies comme le SIDA.
Enfin, au niveau des énergies (accès aux ressources de la planète), 1 habitant sur 6 ( soit 1 milliards) est privé d’accès à l’eau potable, 2 milliards n’ont pas d’électricité.
Naturellement, les 20 % de la population qui habite dans les pays en développement consomment ainsi 60 % de l’énergie mondiale par ex : la production/consommation du pétrole.

( Source : Coptocap.org/pdf_ecole/10-inegalites-nord-sud-richesse.pdf )


Dans une troisième partie, nous vous présenterons l'évolution de ces inégalités et les quelques solutions pour les réduire :

Lors d'une étude sur l’évolution des inégalités internationales depuis les années soixante, réalisée sur un échantillon de 115 pays en pondérant les revenus par habitant par la population, la recherche trouve que l’inégalité internationale diminue depuis les années 60 , utilisant les mêmes conventions, les calculs soulignent que la réduction de l’inégalité internationale résulte largement de la forte croissance que connaît la Chine. Ce qui est certain, c’est que certaines inégalités internationales s’accroissent, tandis que d’autres se réduisent.
Quelle est la responsabilité de la mondialisation dans ces évolutions ? Une étude de la Banque Mondiale ( Banque mondiale 2001) souligne que 24 pays en développement qui ont renforcé leur intégration mondiale durant les deux dernières décennies ont connu une croissance plus vive que les pays moins intégrés. Il paraît peu contestable que pour les pays d’Asie , la mondialisation a été un facteur favorable, même en admettant que les facteurs structurels (taux d’alphabétisation, égalité initiale, taux d’épargne) et de politique économique interne sont très probablement essentiels.
L’ouverture commerciale tire en effet la croissance et attire les investissements directs, facteurs essentiels de transferts de technologie et de savoir faire. Les flux financiers ont complété une épargne nationale déjà élevée.
En revanche, que la mondialisation ait été un obstacle à la croissance d’autres pays du Sud paraît une thèse plus difficile à argumenter. Certains phénomènes ont cependant pu jouer un rôle négatif. Une ouverture trop rapide aux flux de capitaux mobiles, engendrant des crises de change aux effets récessifs profonds.

Les instruments de lutte contre les inégalités
Il n’existe pas de formule universelle pour résoudre le problème de la pauvreté.
Il faut prendre le problème à la racine : non pas lutter contre la pauvreté et les inégalités mais éviter qu’elles ne constituent des trappes.
Les politiques de lutte contre les inégalités doivent donc favoriser l’insertion des catégories défavorisées :
- insertion dans la vie économique : accès aux marchés de capitaux, à l’assurance,
- insertion dans la vie politique : possibilité de s’exprimer, d’être représenté,
- insertion dans la société : éradication de la précarité, de l’exclusion et mesures en
faveur de la mobilité sociale.




Pour finir, nous évoquerons la re-distributions des richesses dans le monde :

Le principe d'une redistribution mondiale, de création d'un espace mondial de solidarité et de redistribution des richesses, est inéluctable si l'on veut réduire les Inégalités et assurer l’accès de tous les pays au financement du développement. Au delà de la nécessaire augmentation de l'aide public au développement et du ré-équilibrage des termes de l'échange, la redistribution des richesses à l'échelle mondial passe par la mise en place d'une fiscalité international : taxation international des transactions financières à court termes et ou toutes autres taxes internationale. C'est nouveaux modes de financements du développement et des biens publics mondiaux sont le moyens d’assurer un flux de ressources prévisible et continue qui permettent aux pays bénéficiaire d'investir de manière plus efficace, sur le long terme. Ils doivent s'analyser, tant d'un point de vue économique que politique, par rapport a l'ensemble des flux nord-sud. Ainsi mise en perspective, les nouvelles formes de financement peuvent être redéfinie comme un mécanisme internationale de compensation de ces flux négatifs.



Conclusion :

En conclusion, il semble possible d’affirmer que la mondialisation est un facteur favorable au
rattrapage des pays du Sud qui savent en tirer parti. Ceci suppose qu’ils disposent d’un Etat fort
et légitime, qui maîtrise le processus d’ouverture et l’accompagne de politiques internes
adaptées. Faute de quoi, le pays voit se développer une série de cercles vicieux qui l’enferment
dans une trappe de pauvreté. Dans ce cas, non seulement la mondialisation n’engendre aucun
processus automatique de sortie de cet état de crise, mais contribue sans doute à les y maintenir.

Charlotte YVRAY et Laura LACEUX


Les effets de la mondialisation sur les pays emergents:


Notre problématique est la suivante:


Quels sont les effets de le mondialisation sur les pays émergents depuis 1981?



Nous débuterons par une définition des pays émergents puis, nous aborderons les effets de cette mondialisation sur l'économie, la démographie et la culture de ces pays. Nous finirons par une conclusion pour répondre à notre problématique. Nous vous indiquerons nos sources au fur et à mesure de notre développement.

Commençons par donner la définition des pays émergents:

Le terme "pays émergents" est apparu en 1981, au sujet de pays en voie de développement offrant des opportunités pour les investisseurs. Le financier Antoine van Agtmael distingue des « marchés émergents » dans les pays en développement où le placement de capitaux semble particulièrement attractif. Ce terme est repris par les institutions internationales au cours de la même décennie pour désigner les pays où l’industrialisation est particulièrement rapide.

Les pays émergents sont des pays en développement présentant un fort taux de croissance du PIB, un niveau relativement élevé d’industrialisation et d’exportation de produits industriels, un fort taux d’ouverture à l’extérieur et un marché intérieur en expansion.

Les principaux pays émergents de la planète sont regroupés sous le nom de BRIC dont le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. En 2011, a été inclut dans le BRIC l'Afrique du Sud.



Les effets de la mondialisation sur l'économie des pays émergents:

La libéralisation du commerce mondial et la liberté des mouvements de capitaux ont été des vecteurs de croissance pour les pays émergents. Les pays émergents se transforment en conquerant des marchés internationaux, il ne sont plus seulement une destination pour les investissements occidentaux, il ont su créer des geants économiques pour les conquerir.

Ils représentent presque 50% de l’activité économique mondiale donc environ la moitié des richesses de la planète avec seulement 13% de la production mondiale. Ceci s'explique par les conséquences de la mondialisation avec la délocalisation des multinationales des pays développés.
Le poids des pays emergents dans l'économie mondiale ne cesse de croitre.

Les inégalités dans le monde ont sans doute commencé à diminuer. De manière plus significative, le nombre des populations vivant dans une extrême pauvreté donc ceux qui ont un revenu de moins de 1 dollar par jour, a diminué de 200 millions de personnes depuis vingt ans. Ceci est dû, en grande partie, à la croissance plus rapide de la Chine et de l'Inde. Mais, même en écartant ces deux pays, il y a une série de pays à très bas revenu comme le Bangladesh, le Vietnam, … où l'extrême pauvreté a tendance à diminuer.


Les effets de la mondialisation sur la démographie des pays émergents:

En 2010, les principaux pays émergents présentaient 42,5% de la population mondiale et ont connu une croissance démographique récente dûe à une diminution de la mortalité après 1950 et à de grandes campagnes de vaccination.
De plus avec la mondialisation, on constate un important développement de classe moyenne par exemple en Chine avec 400 millions de personnes. Ainsi qu'une importante main d’œuvre très qualifiée comme en Inde avec leurs informaticiens.




Mais la natalité est restée forte dans certains pays à cause de l'ignorance ou pour des raisons culturelles. Les conséquences sont une population jeune ; une faible du pourcentage d'actifs,un chômage important, une poussée des villes dans l'espoir d'une vie meilleure, la prolifération des bidonvilles et un décalage entre le développement de la population et le développement économique. C'est un décalage entre le nombre d'habitant et le PIB par habitant comme la Chine avec une progression de la population à partir des années 60 et un faible PIB/habitant n’occupant que le 87ème rang malgré leur classement en troisième puissance mondiale.



Les effets de la mondialisation sur la culture:

Sous l'effet de la mondialisation de la culture, les goûts des individus ont changé .
Les Etats-Unis ont fait régner leur loi dans le domaine de la culture depuis plus d'un demi siècle. Non pas en terme de qualité mais au niveau de la diffusion interplanétaire comme dans le domaine du cinéma ou de la littérature. Il ont aussi maitre dans la culture de l'alimentation. La mondialisation de Coca Cola ou de Mc Donald par exemple est exceptionnel. Ont les retrouve tous deux dans de nombreux pays. De plus en plus présent en Chine, au Japon mais aussi en Inde.

La mondialisation Asiatique est très developpée en Europe, nous pouvons le constater au nombre de restaurants exotique ouvrant chaque mois dans nos villes. Ainsi que le sport tel le karaté, le judo et bien d'autres sont de plus en plus pratiqués dans le monde.

La mondialisation a permis la diffusion d'autres cultures et le brassage éthnique des populations.


Conclusion :

La mondialisation a parmi la libéralisation des systèmes bancaires et financiers, ainsi que la libéralisation du commerce mondial. Cela a permi aux pays émergents de travailler pour les pays développés, grâce aux délocalisation des entreprises françaises leur offrant de faibles coûts de salaire. De plus, ils abusent de leur monnaie sous évaluée pour exporter davantage. Donc la croissance économie de ces pays a augmenté même si le PIB/habitant est faible.
La mondialisation a réduit la pauvreté des pays émergents et celui des pays en voie de développement.

La crise financière de 2008/2009 a favorisé les pays émergents qui ont pu rattraper les pays développés car les pays émergents ont moins été touché par cette crise. Elle a représenté un retour en arrière d'environ six à sept ans pour les pays développés.



                                                                                                             Guignolet Sophie,
                                                                                                              Rivière Aurélie.











Les flux et les échanges de produits agricoles dans le monde


Introduction

Les flux agricoles constituent les mouvements des denrées agricoles. Les produits agricoles sont le résultat de l’exploitation des différentes productions. Ils regroupent les produits qui constituent les base de l‘alimentation humaine et animale mais aussi les produits forestiers. Nous allons donc présenter comment sont gérés les flux et les échanges de produits agricoles ? pour cela, nous commencerons par la mondialisation du point de vue des consommateurs puis celui des producteurs. Et enfin nous finirons par la politique économique dans la mondialisation.


  1. La mondialisation du point de vue des consommateurs
Certains produits agricoles, comme le vin rosé, ont une origine précise dans le monde. Dans ce cas, il s'agit de la France. Il a une notoriété mondiale qui lui permet d'être consommé par tous. La demande, dont le consommateur a besoin, joue un rôle important sur les prix qu'il va trouver dans les grandes surfaces. De plus, avec l'évolution des techniques, une sécurité alimentaires apparaît dans le monde. Les stocks influencent également le prix des marchandises. Le commerce joue le rôle le plus important dans les échanges de produits finis et bruts.



  1. La mondialisation du point de vue des producteurs
L'évolution des surfaces agricoles influence le cours des marchés agricoles surtout au niveau de la nouvelle production comme le maïs éthanol. Les nouvelles techniques permettent aux producteurs de meilleurs rendements et des productions raisonnées. De plus, l'agriculteur doit également prendre en compte les conditions climatiques afin de produire et vendre a un prix correct. Par exemple, une excellente moisson dans un pays de l'hémisphère Sud va fortement influencer le prix des matières premières de l'autre hémisphère. Les productions propres à chaque pays (vin rosé en France) ainsi que les échanges gouvernés par les accords de l'OMC font fluctuer les prix. La répercussion de ces actions ne se font sentir chez les producteurs que deux ans plus tard.



http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1360
  1. La politique économique dans la mondialisation
Les flux ont participé au développement du produit: le vin rosé, qui lui a permis plus d'exportations et d'importations entre les pays consommateurs et les pays producteurs. L'agriculture possède un rôle important dans le développement des pays au niveau économique. Les importations et exportations des produits agricoles représentent une des parts les plus importantes des budgets de chaque pays. Pour éviter de nouvelles fluctuations des prix, l'Union européenne a imposé des seuils de stocks à ses pays à ne pas dépasser sous peine de lourdes pénalités. Cependant une marge de 10 % est accordée. Un stock non atteint n'entraine pas de pénalité. Les seuils sont fixés et réactualisés grâce aux données des importations, des exportations et des productions. Ces seuils ont été fixé afin d'éviter la spéculation sur les prix des produits agricoles des différents pays.


Conclusion

La mondialisation a une forte influence sur les échanges et les flux de produits agricoles. Nous pouvons nous demander quelle sera l'incidence de la nouvelle PAC sur les marchés agricoles mondiaux.


                                                                             CHASSEIGNE Mélanie
                                                                             VIEUX Salomé


mercredi 16 mai 2012

Quels sont les enjeux du commerce équitable dans le monde actuel ?

 
La mondialisation des échanges et de la culture

-Une maille de la mondialisation des échanges et de la culture
-Le commerce équitable
-Quels sont les enjeux du commerce équitable dans le monde actuel ?

Introduction:

Le commerce équitable est une liaison de solidarité directe entre consommateurs les du Nord et producteurs du Sud.

Celui qui travaille a droit à une rémunération équitable lui assurant, mais aussi à sa famille. C'est un principe crée dans la déclaration universelle des droits de l'homme qu'est né le commerce équitable. L'idée est simple, elle est de garantir un revenu correct aux producteurs des pays en développement dont nous consommons les productions. Le moyen: acheter un produit à un prix stable, sans s'inquiéter des variations, des cours mondiaux des matières premières. Pour augmenter leurs revenus, il faut arrêter les variations des cours, ceci rendent impossible toute prévision de revenu et leur empêche donc d'emprunter pour investir et sortir de la pauvreté.

Le commerce équitable trouve lieu dans de multiples initiatives humanitaires et solidaires de l'après guerre. Dans les années 1950 on pouvait en Europe acheter des produits de l'artisanat issus de populations défavorisées, des pays en crise de guerre. Les lieux de vente et les organisateurs de ces filières d'importation étaient exclusivement de type humanitaire.

Quels sont les enjeux du commerce équitable dans le monde actuel ?

Pour répondre à cette problématique nous allons nous appuyer à travers différents documents qui nous montrons à la fois les réussites et les échecs du commerce équitable dans le monde actuel.


Les réussites :
1) Les dimensions du commerce équitable



La base du commerce équitable repose sur 3enjeux qui se lie entre eux. Le premier sur la protection de l'environnement donc un lien écologique afin de préserver l’environnement. Le deuxième sur l'équité sociale pour favoriser une rémunération égale du travail des producteurs et artisans les plus défavorisés, garantir le respect des droits fondamentaux des personnes. Le troisième sur le développement économique afin de crée des liens durables entre partenaires économiques.




Avec ce document nous pouvons voir la réelle importance et l’enjeu qu’a le commerce équitable à traves ce produit avec la décomposition de prix et à qui est reversé l’argent. 


Cette notoriété acquise dans le monde lui a permis d'atteindre un chiffre d'affaire de 3,5 milliards de dollars en 2010, contre 1 milliard en 2003.
Le commerce équitable alimentaire représente ¾ du C.E et le reste est de l'artisanat

2) La souveraineté alimentaire face au commerce équitable


Le commerce équitable s’articule avec d’autres formes d’économie solidaire, et est un outil pour le développement intégré des territoires, favorisant la souveraineté alimentaire, l’emploi et la formation.

L'amélioration du niveau de prix payé au producteur pour ces produits vivriers peut être favorisée par le développement du commerce équitable Sud-Sud. Mais elle implique principalement la reconnaissance du droit à la souveraineté alimentaire, c'est-à-dire du droit des États et des ensembles régionaux à mener des politiques autonomes de protection de leur marché intérieur et de soutien des prix agricoles le marché. Le droit à la souveraineté alimentaire doit être reconnu au niveau international par les organismes multilatéraux, ce qui implique là aussi la mobilisation d'organisations et de citoyens.

L’action en faveur d'un commerce équitable pour les produits d'exportation des pays du Sud et agir pour la reconnaissance du droit à la souveraineté alimentaire constituent donc deux démarches complémentaires visant notamment à favoriser une juste rémunération du travail. Ces deux démarches sont inséparables, car la durabilité sur le long terme d'un commerce équitable pour les produits d'exportation n'est envisageable que si les paysans perçoivent une juste rémunération pour les productions vivrières liée à la reconnaissance du droit à la souveraineté alimentaire.




Les échecs :
3) Une nécessaire amélioration des enjeux dans le futur
Les améliorations devant être apportées au commerce équitable pour qu’il puisse se développer à plus grande échelle et atteindre ses objectifs de départ doit se faire des deux cotés de l’équateur.

-Tout d’abord pour les pays du nord, il existe un manque de labels équitables, la plupart des labels sont alimentaires. De plus, la diversification de l’offre doit multiplier les labels tout en assurant que les produits sélectionnés trouveront une place durable sur le marché des pays du Nord. Mais aussi chaque nouvelle filière demande un investissement fort en temps et d’argent cela ralentie l’offre. La grande distribution souhaite une diversification tout en obtenant la garantie que les produits se vendent pour accepter de les commercialiser.
Ensuite il est donc nécessaire que les organisations continuent à sensibiliser les consommateurs par des campagnes d’informations car il y a un manque.
Pour terminer le gouvernement devrait intervenir pour soutenir le commerce équitable, avec l’aide des institutions politiques  mais cela doit rester un  outil économique  libre .
Les organisations doivent principalement travailler sur l’implication des acteurs. En réussissant à stimuler les consommateurs, la grande distribution et l’État

-Les pays du Sud ont également des efforts à faire pour aider le commerce équitable à se développer. Le succès de la diversification des produits labellisés constitue une étape primordiale dans le développement, à grande échelle, du commerce équitable. Les producteurs doivent séduire le plus grand nombre de consommateurs par des produits répondant à leurs besoins. Mais encore les coopératives doivent investissent une partie de leurs primes dans des équipements de production pour d’accroître le prix du produits. Cela pourrait peut mieux ’adapter sur les marchés du Nord et générerait plus de revenus pour les producteurs.
 Enfin L’indépendance des producteurs pourrait donc être conditionné par le regroupement des coopératives qui, fortes d’un plus grand pouvoir de négociation, seraient en mesure d’imposer leurs conditions aux acheteurs et de quitter progressivement le système alternatif.


4) Les limites du commerce équitable


Malgré les belles promesses et opportunités qu'offre le commerce équitable, il apporte aussi sont lot de désillusion et de misères.
Voici un exemple fiable, malgré l'arrivée du commerce équitable dans une petite région délaissée du Sri Lanka (près de la ville de Kandy) le niveau de vie reste très faible. En effet une PME Française fait travailler 1800 fermiers dans cet endroit leurs offrant un meilleur revenu, mais quel revenu ? Ces pauvres paysans du tiers-monde certes heureux de gagner plus ne touche jamais plus de 2€ par jour, leurs permettant à peine de subsister aux besoins de leurs familles et de leurs champs. En effet le salaire n'est que 30% plus élevés par rapports aux autres paysans.
De plus, la coopération avec les coopératives locales amène sont lot de corruption. En effet les patrons et comptables n'hésitent pas à se servir sur l'argent gagné par le dur labeur des paysans locaux travaillant avec des entreprises de commerce équitable.
Certes le bénéfice est supérieur pour les exploitants en commerce équitable mais il peut enfermer ces derniers dans une dépendance vis-à-vis des multinationales, privilégier les fermiers et leurs construire une sorte d'ilot certes de prospérité à court terme mais qui les exemptent de gain de productivité et les enferment dans un système de production dépassé.

Enfin le commerce équitable malgré ses 40 années d'existence reste très marginal et reste très peu desservie dans les pays riches, laissant encore des millions de petits producteurs du tiers-monde dans une extrême pauvreté.  



Conclusion :



Même si le potentiel du commerce équitable semble important, son poids actuel reste marginal, avec un taux de progression très variable selon les pays et même s'il concerne aujourd'hui plusieurs centaines de produits différents, reste limité à moins de 0,01 % du commerce mondial.

Des stratégies sont en cours de réflexion pour des changements du commerce équitable. Pour que ces alternatives aient un réel poids, il faut développer des alliances entre acteurs de l'économie sociale et solidaire. Présents dans la production ou la consommation, dans les secteurs du financement ou encore de l'assurance, ils peuvent apporter des alternatives concrètes afin de s’orienté sur les stratégies de développement économique plus forte.


Kévin CHANTEREAU
Damien VINCENT